Et voici le chapitre 1 ^^

 

 

CHAPITRE 1 : L’apprenti
 
 
   « -Suis-je morte ?... Suis-je vivante ?... Oui, je vis encore… Cette chevelure rousse, je l’ai déjà vue… Mais où ?... Dans la rue, à Tokyo ?... Non, autre part… Et sa voix… Il faut que j’ouvre les yeux… »
La vision d’Emi était trouble, puis redevient de plus en plus nette. La première chose qu’elle vit était… Un plafond…
« - Ouh là là ! Ma tête… Mon bras… Où suis-je ?
-Tu es dans une chambre d’hôpital à Flanoir.
   -A Flanoir ? Mais je suis où, dans quel pays ? Aaahh ma tête… Sa résonne…
- Tu es à Falloir, dans le monde de Sylvaha’lla… Mais tu viens de quelle planète, ma belle ?
   -La Terre… », dit elle dans un ton très ironique.
Elle avait l’impression de parler au plafond jusqu’à ce qu’un homme très séduisant se penche sur son visage. Il avait les cheveux long, d’un roux flamboyant, ses yeux d’un bleu océan, un bandeau blanc noué au niveau du front et les joues légèrement rosies par le froid hivernal qui régnait à l’extérieur.
« - Tu sais, tu n’es pas obligé de me répondre sur ce ton, ma jolie. »
Emi venait de se rappeler où elle avait déjà vu cette chevelure rousse. Et elle connaissait bien ce jeune homme, mais pour être sûre d’elle, elle engagea une nouvelle fois la conversation :
« -Dites moi, qui êtes-vous ?
-Moi ? Tu ne me connais pas ?
   - Non, désolée.
- Tu viens vraiment d’une autre planète !
   - Hum…
- Je m’appelle Zélos Wilder, l’un des Héros de la Réunification, mais aussi ex-Elu de Tésséa’lla, se présenta-t-il d’un air fier.
   -Ah. C’est bien ce que je pensais…
-Comment ça « C’est bien ce que je pensais » ? Tu t’attendais à mieux ? Mais mieux que moi, il n’y a pas ! se vanta-il.
   - Non, ce n’est pas pour ça. C’est une histoire longue et compliquée…
- Mais peut-être que si tu me donnais ton nom avant de faire ton discours, ma belle, ça sera plus facile, tu ne trouves pas ?
   -Mmm… Si. Je m’appelle Emi Ayate et je suis ravie de faire votre connaissance, Monsieur Zélos.
-Appelle-moi Zélos tout court, le « monsieur » devant me donne l’air plus âgé que je ne le suis… »
Emi se releva sur son lit, cala un oreiller derrière son dos et commença son petit récit, en parlant du rêve qu’elle a fait dans le bus (en expliquant ce qu’était un bus), de son réveil dans la neige, comment elle a attérit dans ce qui se révélait être le temple de Celsius, et de l’attaque de la meute de Fenhrir. Emi prenait son temps, faisant quelques pauses, et narrant le plus précisément possible ce qui lui est arrivé. Pendant ce temps, Zélos écoutait attentivement, sans même détourner ses yeux de ceux d’Emi, ce qui contraignait parfois cette dernière à regarder la lampe posée sur la petite table de chevet sur sa gauche. Une fois son récit terminé, un silence tomba dans la chambre, jusqu’à l’arrivée de l’infirmière. La pauvre ne venait que pour changer les bandages du bras gauche d’Emi et au lieu de ça, Zélos n’arrêtait pas de la draguer, provoquant du bruit qui donna encore plus mal à la tête d’Emi ;  un chat est venu manger le repas de la jeune blessée, qui était resté près de la fenêtre ;  les médecins ont été forcé de faire sortir Zélos de l’hôpital et la pauvre fille n’as pas eu le droit de se faire changer son bandage à cause du tumulte. Privée de repas et de soins, elle posa alors sa tête sur son oreiller et soupira :
« - Et je sens que ce n’est pas encore fini… »
 
   Le lendemain matin, Zélos revint voir la jeune fille qui, déjà se portait à merveille. Elle faisait quelques étirements de jambes sur son lit lorsqu’il entra.
« - Booooonnnnjoooouuuur, belle demoiselle ! Comment te portes-tu ?
-Oh, largement mieux, juste encore mon bras qui me lance un peu.
   - Tant mieux, et tu penses rentrer quand chez toi ?
- Je ne sais même pas comment je suis venue ici, alors pour repartir ça va être de la tarte !
   - Ah la la… En tout cas, je ne suis responsable de rien !
- A part « l’oubli » de l’infirmière de changer mon bandage au bras, marmonna-t-elle.
   - A part quoi ?
- Non, rien. Mais alors, qu’est-ce que je vais devenir ?
   - Ben, tu peut devenir plein de choses tu sais… Avec un corps comme le tien, tu peux faire danseuse et ça rapporte, avis d’un connaisseur en la mat… Ehhh ! (Emi lui a lancé son oreiller mais l’a raté)
- J’aime pas danser !! C’est fait pour les pinbèches !
   - Des pinbèches, peut-être, mais très sexy… Mais fais attention !  (Elle vient de lui lancer l’oreiller du lit d’à côté et l’a encore raté) Bon, et si je te faisais visiter Flanoir ?
- Sérieux ?!
   - Oui, mais à condition que tu ne me tiennes pas la main ni le bras, et que tu ne me fasses pas gaspiller de l’argent pour rien.
- C’est O.K ! »
Après avoir revêtue ses vêtements secs et chauds, ainsi que son bonnet, ses gants et son manteau, Zélos faisait découvrir à Emi la ville enneigée, Flanoir. Les routes et trottoirs de la ville étaient entièrement en pierre sombre, ce qui ressortait avec la blancheur de la neige tombée la veille. Toutes les maisons étaient faites en bois vernis, sans doute du chêne. Elles étaient couvertes d’un petit manteau blanc sur les toits et les rebords de fenêtres. Des petits stalactites s’étaient même formés sur les gouttières ! Les enfants couraient les rues, bataillant avec la neige ou construisant des bonshommes avec un nez de carotte. Ce qui est sûr, c’est qu’ils étaient tous emmitouflés dans des gros manteaux de laines accordés à leurs petits bonnets à pompon sur leurs têtes. Cependant, Emi avait le regard rêveur, à travers ses mèches noires. Elle n’en revenait toujours pas de se trouver dans un autre monde, très différent de celui qu’elle a connu. A Sylvaha’lla, les gens sont heureux de vivre, malgré leurs problèmes, contrairement à Tokyo où le travail est le seul mot à la bouche. Après tout, peut-être qu’Emi ne partirai pas tout de suite…
« - Au fait, monsieur Zélos, Que faisiez-vous au temple de Celsius ?
-Moi ? Oh, pas grand chose…
   - S’il vous plaiiiit !!, lui dit-elle, les yeux légèrement humide et les mains jointes devant elle.
- Aaaahh… Je ne peux résister plus longtemps à tes beaux yeux, ma chérie. Bon, je venais au temple de Celsius pour, hum, rendre un hommage, hum, en souvenir du passé.
   -Pourquoi ? Que s’est-il passé avant ?
- Rien. Et si je te payais une glace, qu’est ce que t’en dit ?
   - Euh, on est en hiver et vous me proposez une glace ?
- Hé, hé, hé ! Mais en tout cas, moi, je pars demain matin.
   - Quoi ?! Et…Et moi ?
- Toi, ben, je ne sais pas.
   -S’il vous plait, laissez-moi venir avec vous !
- Je ne sais pas trop, je n’ai pas envie d’avoir un petit pot de colle, surtout quand il y a de belles femmes dans les parages (Zélos fait un clin d’œil à une femme qui passe sur la gauche)
   - Mais c’est… Injuste ! Je n’ai même pas de quoi me défendre au cas où, et je ne connais quasiment pas cet endroit !
- Je suis désolée, ma belle, mais c’est comme ça…
   - Et si vous m’appreniez à combattre ! Je vous serai utile si on se fait attaquer et comme ça, je pourrai découvrir le monde !
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée… Vois-tu, ma mignonne, je préfère rester en solitaire et…
   - Je pourrai vous faire avoir la clé des chambres d’auberge que vous voulez !
- Marché conclu !
   - Super ! Et on commence quand ?
- Ben, ce soir, peut-être… Si je n’ai pas une autre occupation… Hé, hé, hé…
   - Vous êtes vraiment… Répugnant. »
Zélos resta cloué sur place, tandis qu’Emi continua de marcher, les bars croisés derrière sa tête.
 
   La ville de Flanoir était assez ordonné, pour ainsi dire : à l’entrée de la ville étaient installés auberges et hôpitaux pour les gens de passage et visiteurs car, au plus haut point de la ville, une immense église était dressée. L’énorme bâtiment était un mélange de bois, de pierre et de métal, orné de vitraux splendides représentant pour la plupart des scènes de la guerre de Derris-Kharlan, d’autres de la régénération et des Elus, et enfin des nouveaux vitraux ont été mis en place pour illustrer le voyage des Héros de la Réunification, qui a eu lieu il y a maintenant deux ans. Un large et solide balcon, situé juste en face de l’église, donne une vue extraordinaire sur toute la ville : a cette hauteur, les passants ressemblent tous à des petites fourmis de couleurs rouges, vertes, bleues, noires, marrons, roses ou blanches. En descendant à gauche du balcon, on arrive aux petites habitations de Flanoir, mais en descendant à droite, on arrive à un passage plus mouvementé car c’est là que les commerçants s’installent. Emi était, justement, dans cette partie de la ville agitée. Les yeux ébahis par toutes ces choses, elle ne savait pas si elle devait regarder à droite ou à gauche, mais son regard fut attiré vers une vitrine, où figuraient des armes. « Wouaouh ! Ils sont… Magnifiques ! ». La jeune fille collait son visage sur la vitre pour mieux apperçevoir deux katanas, défaits de leurs fourreaux. Les lames brillantes et sans une seule égratignure montraient bien qu’ils étaient tout neuf, et qu’ils ne demandaient qu’à être utilisés. Les manches des deux sabres étaient identiques : sur le bois vernis était soudé un dragon en argent, un tissus mauve enlacé sur chacun des manches, et quand au pommeau, il s’agissait une plaque de bronze sertie de dragons également qui contrastait avec la lame du katana. Emi n’hésita pas un instant et entra dans l’armurerie. La boutique était peu éclairée mais on pouvait clairement distinguer toutes les armes qu’il y avait. Des lances, toutes différentes les unes des autres, étaient fixé sur le mur de gauche ; dans le fond, une grande armoire, dont les portes étaient vitrées, renfermaient toute sorte de projectile (kunai, shuriken, petites bombes, aiguilles, petites dagues, …). Une porte à droite de l’armoire devait donner sur la réserve de la boutique. Sur la droite était situé le comptoir, où se trouvait un vieil homme en train d’astiquer des arbalètes. Emi s’approcha de lui :
« - Euh, excusez-moi monsieur... »
Le vieil homme sursauta et se retourna vers elle, sa main droite sur son cœur.
« - Mais tu es folle de me faire peur comme ça, fillette ! J’aurai pu mourir !
- Désolée. Je voudrai savoir, les katanas dans la vitrine là-bas, combien coûtent-ils ?
   - 100 000 flouz petite.
- Quoi ?! Ohhhhhh… Il ne voudra jamais me les acheter, c’est sûr…
   - Parce que tu comptais les acheter ! Ha ! Ha ! Ha ! Je suis sûr que tu ne sais même pas t’en servir, gamine.
- Vous n’êtes qu’un vieux schnock ! Bien sûr que je sais m’en sortir et je vais vous le prouver ! »
Emi se dirigea vers la vitrine où étaient exposés les katanas et les pris, chacun dans une main. Elle se mit en plein milieu de la pièce et détourna les yeux du vieux. Elle prit une grande inspiration et souffla un bon coup. C’est bon. Avec sa main droite, elle fit tourner le katana une fois, deux fois, trois fois pour s’échauffer et fit de même avec le gauche. Après tout, ses parents tenaient bien une école de Kendo, elle a dû en apprendre des choses, non ? Mais c’est quand elle allait passer aux choses sérieuses pour clouer le bec du pépé que des cris venant de dehors attirèrent leurs attentions.
« - Qu’est ce qu’il se passe ?
- Peut-être des monstres qui ont réussi à entrer dans la ville. C’est la troisième fois en deux semaines. Alors tu me rends mes katanas et tu dégages : je ne veux pas qu’on vienne piller ma boutique !
   - Désolée grand-père mais je dois te les emprunter. Promis je te les rendrai ! »
Emi sortit à vive allure de la boutique, des katanas fermement tenus dans ses mains.
 
   Dans les rues, les gens courraient se réfugier dans leurs maisons et fermaient leurs portes. Emi réussi à demander pourquoi un tel tumulte à un passant : « Des monstres ! Des monstres dans la ville ! ». Emi courut dans le sens inverse des habitants de Flanoir jusqu’à ce qu’elle sente une pression sur son bras droit.
« - Mais que fais-tu ici ? »
C’était Zélos. Il avait sorti son épée et avait l’air à la fois inquiet et furieux.
« - Quoi « qu’est-ce que je fais ici » ? Je suis venue t’aider à tuer les monstres qui sont entrés à Flanoir.
- Non, tu vas mettre ta vie en péril ! Ce n’est pas un jeu !
    - Je suis ton apprenti oui ou non ? Alors laisse-moi t’aider ! Fais-moi confiance ! »
Emi regarda Zélos droit dans les yeux et ne détourna pas le regard.
« - Très bien. Mais fais attention : ce ne sont pas les mêmes Fenhrir qui t’ont attaqués hier. Cette fois, ce sont des adultes !
- O.K, je vais essayer. »
En effet, on voyait la meute de Fenhrir à l’entrée de la ville, en train de hurler : ils étaient trois fois plus gros que ceux qui l’ont agressée dans le temple de Celsius et, pour couronner le tout, ils étaient encore plus nombreux, environ treize à vue d’œil. Zélos avait fermé les yeux et se concentrait pendant qu’Emi examinait la meute.
« - Mais qu’est ce que tu attends ?! Attaque-les !
- Mais… Ils sont gros !
   - Je t’avais prévenue mais tu ne m’as pas écouté ! Alors tu fonces dans la meute, je te couvre ! »
Emi hésita un court instant mais serra fortement les katanas du vieux de la boutique et courut vers un Fenhrir, le plus proche. Le Fenhrir l’aperçut et fonça vers elle, un deuxième le suivit. Le premier Fenhrir bondit sur Emi mais celle-ci lui asséna un coup vertical avec le katana de gauche, fit une esquive latérale et planta le katana de droite dans le deuxième Fenhrir.
« - Pyro enfer !! »
Le sort de Zélos toucha quatre Fenhrir d’un coup. Il se concentra alors pour une deuxième offensive.
« - Maman ! Maman !! MAMAN !!! Ouinnnnnnnnn !!! »
Une fillette était restée dans une impasse et était menacée par un Fenhrir. Ce dernier s’apprêtait à dévorer la gamine ! Emi courut le plus vite possible vers le Fenhrir. Elle prit son élan, sauta sur le mur de gauche, en blessant le Fenhrir avec le katana de droite, et se posta entre la fillette et le Fenhrir. De la bave coulait entre ses crocs aiguisés, et ses babines retroussées effrayaient la fillette. Blessé, le Fenhrir tenta de donner des coups de pattes qu’Emi bloqua et planta le deuxième katana dans son torse. Quelques éclaboussures de sang atteignirent la petite fille. Emi se pencha vers elle et les essuya.
« - Tu va bien, petite ?
-Ou…Oui, je vais bien. Merci madame !
   - Ah… De rien. Maintenant, dépêche-toi de rentrer chez toi.
- Oui madame ! »
La petite fille courut vers le centre de Flanoir en courant près des murs. « Madame… Je ne suis pas si vieille que ça, tout de même ! Je ne vais avoir mes dix-huit ans que dans deux semaines ! ». Elle rebroussa chemin et retourna au combat. Grâce au sort « Pyro enfer » de Zélos, celui-ci avait tué environ les deux tiers de la meute. Il ne restait que cinq Fenhrir et ils encerclaient tous l’ancien Elu de Tésséa’lla.
« - Un petit coup de main serai la bienvenue, apprenti ! »
Emi fonça droit sur un Fenhrir et glissa en dessous, vu qu’avec le froid, les pierres étaient devenue glissante. Elle en profita pour blesser le Fenhrir au ventre et s’arrêta juste au pied de Zélos.
« -Me revoila ! dit-elle dans un ton entousiate.
- Ouai, j’ai vu ça. »
Emi affichait un sourire bête, et cela se voyait d’autant plus que ses cheveux étaient en arrière à cause de la glissade. Zélos lui tendit la main pour l’aider à se relever en soupirant.
« - Maintenant, on peux dire qu’il en reste quatre.
- Oui. »
Emi et Zélos étaient dos à dos. Les quatre Fenhrir avançaient lentement, en grognant légèrement. L’un d’eux attaqua, mais le beau rouquin lui fit goûter au tranchant vertical de sa lame, suivi par une offensive horizontale. Et un de moins. Quand à Emi, elle esquivait les attaques d’un des trois derniers Fenhrir mais fini par glisser sur son dos et passa en dessous, le tout en l’entaillant profondément. Elle se releva rapidement et retourna auprès de Zélos. Celui-ci préparait un autre sort.
« - Lances de lumière ! »
Une lance blanche et lumineuse tomba du ciel et s’abattit sur un Fenhrir, le mettant K.O. Il n’en restait plus qu’un : Le chef de la meute, mais aussi le plus gros. Il hurla avant de se jeter sur Zélos, qui perdit momentanément connaissance. Emi, qui avait fait un pas de côté, essaya de le secourir mais le Fenhrir bondit sur elle, la propulsant au sol. Le chef de la meute avait ses deux pattes avant de chaque côté de la tête de la jeune fille, sa gueule grande ouverte sur cette dernière. Emi avait réussi à parer les crocs de l’animal avec les katanas et posait de toutes ses forces pour le repousser mais la puissance de la mâchoire était largement supérieure à celle de la demoiselle. Cependant elle tenait bon… Jusqu’à ce que la lame des katanas se fissure et se brise, le Fenhrir repoussé en arrière.
« - C’était de la camelote ?! Pff… Il m’a bien roulé, le vieux ! »
La salive du Fenhrir ne cessait de couler, signifiant bien la faim de celui-ci. Il allait sans aucun doute attaquer une nouvelle fois et, sans arme, aucune chance qu’elle n’y résiste…
« - Aaaawouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !! »
L’animal poussa un effroyable cri de douleur. Effectivement, Zélos lui avait planté son épée dans le flan gauche, très profondément dans le corps du Fenhrir. Il s’écroula sur le flan droit et laissa partir son dernier souffle. Emi resta assise par terre et leva la tête vers le ciel. « Heureusement que Zélos était là sinon… ».
 
    « - Tu te débrouilles pas mal du tout, pour une première fois. »
Zélos lui tendit la main et l’aida à se relever.
« - Mais c’est grâce à vous si je suis aussi encore là, pour la deuxième fois.
- Je sais, je sais… Je suis trop bon et trop beau pour laisser une jeune femme comme toi en détresse.
   - Ca ne marche pas avec moi, monsieur Zélos !
- Hum… Mais en tout cas, je ne suis pas déçu de te prendre comme apprenti.
   - Merci ! Mais, euh, maintenant, qu’allons-nous faire, monsieur Zélos ?

- Et bien… Direction Meltokio !! »

 

 

 




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