One-shot spécial, puisqu'il s'agit de la parodie de La Princesse et la Grenouille (conte des Frères Grimm, je précise, pas le Disney) en version poème !






Il était une fois un vagabond
Que tout le monde appelait Richter.
Il était doux comme un mouton,
Mais brisait une multitude de cœur.
Les demoiselles, si charmantes et si belles,
Ne pouvaient le détourner de sa fâcheuse manie :
Les livres constituaient sa seule envie,
Et pour rien au monde il l'échangera contre les mademoiselles.

Il fut un jour comme d'habitude
Où Richter s'absorbait dans ses études.
Et le malheur frappa cet obstiné :
Ses lunettes tombèrent et le verre fut brisé.
Il alla chez tous les opticiens véreux :
Atol, Optic 2000 et Affelou, en vain.
"Mon cher petit, dirent-ils malicieusement,
Nous n'y pouvons rien, c'est malheureux !"
Richer les insulta intérieurement de crétins.
"Car pour tes lunettes, point de remboursement".

Le Savant Vagabond se rendit alors dans un endroit,
Un temple, dit-on, humide et froid.
Il y rencontra un être fantastique :
C'était un Centurion dénommé Aqua.
Elle lui dit d'un ton dramatique :
"- Réussis mes trois épreuves et je serais à toi.
- Donne-moi des lunettes, dit-il, c'est ma seule condition.
- Soit, puis mange cette boite de thon.
C'est ta première épreuve, ne fléchis pas !"
Richter s'exécuta et engloutit le poisson.
"Pour la deuxième épreuve, je veux une chanson".
Richter chanta "Alexandrie, Alexandra".
"- Enfin, ôte ces immondes vêtements de ma vue.
- Mais, s'indigna le vagabond, je serais tout nu !"

Cependant, sous la menace de cette dernière,
Richter fit une chose dont il était peu fier.
Afin d'obtenir les grâces du Centurion,
Il se retrouva en caleçon.




Moralité 1 : Chez Général d'Optique, la deuxième paire de lunette est offerte.
Moralité 2 : Il existe aussi des femmes Pédobears !