[Attention : Cet article est l’œuvre d’un critique aux opinions douteuses qui ne prétend en aucun cas détenir la vérité absolue. Il s’efforcera cependant de livrer une critique la plus objective et argumentée possible.


Attention : Au-delà de l’introduction, cette critique contiendra du SPOIL, tant sur l’intrigue du jeu que sur l’animé car il était nécessaire de comparer les deux. Si vous n’avez pas joué au jeu… Je ne sais pas ce que vous faites encore là allez y vite ! Mais si vous n’avez seulement pas vu l’animé ça ne vous dérangera pas.]




1. Introduction



A. Présentation du jeu

Tales of Symphonia (???? ?? ??????, teiruzu obu shinfonia?) est un jeu vidéo de rôle développé par Namco Tales Studio et édité par Namco. Il s’agit du cinquième opus de la série des Tales of. Le jeu est publié à partir de 2003 sur GameCube et, uniquement au Japon, sur PlayStation 2. Il est également sorti sur PlayStation 3 dans la compilation Tales of Symphonia Chronicles. C’est le troisième de la série à être publié en Amérique du Nord et le premier à paraître en Europe.
Le jeu se déroule globalement de manière linéaire dans un monde en 3D, même si le joueur peut parfois choisir l’ordre des quêtes à accomplir. Les combats ont lieu dans un environnement 3D, mais le joueur ne se peut se déplacer que selon un axe horizontal, celui-ci variant suivant l’ennemi qui est ciblé.
Cet opus est le premier de la série des Tales of à parvenir en Europe et a été très bien accueilli. Il a par la suite été adapté en manga et en OAV (uniquement au Japon). Il connaît aussi une suite directe sur Wii : Tales of Symphonia: Dawn of the New World.

Source : wikipédia



B. Histoire

Le scénario du jeu prend place dans un monde nommé Sylvarant. Celui-ci est en proie à une pénurie de mana, qui est la source vitale de toute chose. Les Humains qui vivent dans ce monde subissent en outre la persécution des Désians, une organisation composée de Demi-Elfes qui les exploitent. La pénurie de mana et l’invasion des Désians s’expliquent par le sommeil dans lequel est tombée la déesse Martel. Afin de la réveiller, les Anges doivent désigner un Élu qui devra accomplir le périple de la régénération du monde à la Tour du Salut.
L’histoire commence lorsque l’élue Colette et ses compagnons partent pour accomplir ce périple. Ils seront rapidement rejoins par Lloyd , le héros de l’histoire dont elle est l’amie d’enfance (héros au sens du théâtre grec, c’est-à-dire celui qui prend les décisions qui orientent l’histoire), et son meilleur ami Génis pour des raisons que je ne révèlerai pas.
Ils vont cependant rapidement se rendre compte que la régénération du monde cache une réalité bien plus sombre et complexe, qu’elle implique d’énormes sacrifices qu’aucun d’entre eux n’est prêt à faire et qui ne résoudront pas concrètement le problème de manque de mana (ça ne sera qu’une solution temporaire).
Face à cela, ils se mettront donc à rechercher une troisième voie permettant de sauver réellement le monde sans avoir à payer le prix initialement prévu.



C. Petite critique du jeu

Tales of Symphonia est ce que l’on appelle un « RPG Narratif » (si vous voulez en savoir plus sur les différents types de RPGs, allez voir la vidéo de Merci Dorian sur les RPGs à cette adresse : http://www.jeuxvideo.com/videos/chroniques/451375/merci-dorian-le-statut-du-jeu-de-role-dans-le-jeu-video.htm)
L’objectif du jeu est donc avant tout de nous raconter une histoire, par opposition aux jeux « Bac à sable » comme Skyrim (dont l’objectif est avant tout de pouvoir faire ce que l’on veut en toute liberté) ou des « Donjon crawler » comme les MMORPG (dont l’objectif est de taper du monstre en boucle pour gagner de l’expérience et de l’équipement).
=> Et le moins que l’on puisse dire est que le jeu y arrive bien : on découvre au fil de l’histoire un univers riche et cohérent. Les personnages ont chacun une personnalité et une histoire propre qui sont bien développées. Enfin, l’histoire en elle-même est pleine de rebondissements, de retournements de situation, de révélations tragiques…
=> Surtout, la narration est très bonne (parce que non, ce n’est pas le tout d’avoir une super histoire, il faut avant tout bien la raconter) : les révélations et retournements de situation sont toujours amorcés par certains petits indices, qui n’en disent cependant pas trop pour que la révélation en reste une (le lien entre les « graines » plantées et la révélation n’est expliqué qu’après, et ça n’est qu’à ce moment que l’on se dit « Ha mais oui ! C’était donc ça ! Ca fait sens avec ça… », et ça c’est le signe d’une bonne narration).
=> Les graphismes sont originaux (style manga dessiné et non pas image de synthèse).
=> Les musiques sont également très bonnes : nombreuses et bien construites, elles permettent de retranscrire avec précision aussi bien l’atmosphère des situations que le caractère des personnages (qui ont chacun leur thème propre).
=> Enfin, le système de combat est agréable à utiliser et simple à prendre en main, ce qui ne l’empêche pas de recéler quelques subtilités que ne seront utilisées que les joueurs chevronnés (ce qui leur permettra de battre les boss sans prendre aucun dégât).
Pour toutes ces raisons le jeu est très bien noté sur les sites de test.
A noter également que le remix HD sortie sur PS3 pour les 10 ans du jeu est non seulement plus beau, mais surtout corrige beaucoup de problèmes de la version européenne d’origine. A commencer par le fait que le jeu, pour être compatible, avait été ralenti sur Gamecube (pour ceux à qui ça rappelle quelque chose, JDG avait parlé de ça dans son vieux test de Dragon Ball sur NESS : https://www.youtube.com/watch?v=NxbJTW74HbY ), on peut choisir les doublages japonais, et des costumes et attaques ultimes qui avaient été supprimés ont été remis, avec quelques nouveaux costumes en bonus.



D. Critique de l’animé

Le jeu a donc été adapté en manga (on en parlera une autre fois), et en animé. Et c’est ce dernier que je vais tenter d’analyser pour vous.
Je suis allé voir les commentaires des gens sur les épisodes, et je dois dire que j’ai été surpris de voir que beaucoup l’appréciaient…



Autant le dire tout de suite : je n’aime pas cet animé, parce que c’est autant une mauvaise série qu’une mauvaise adaptation. Cette critique sera donc essentiellement négative, mais je ferai de mon mieux pour trouver de bons côtés à cet animé (donc si vus n’êtes pas prêts à lire une critique négative, ne vous faites pas de mal et arrêtez tout de suite de lire). Désolé, ça me fait mal d’écrire ça, j’aurai souhaité, sincèrement, pouvoir aimer cet animé. Parce que je suis un fan, et que ce jeu méritait une bonne adaptation aux vues de ses qualités. Mais les points négatifs sont pour moi trop gros pour pouvoir passer outre.
Le moins que l’on puisse dire c’est que cet animé est sorti dans la douleur : 11 épisodes, divisés en 3 saisons (là où dans un animé classique une saison fait une vingtaine d’épisodes), et chaque épisode est sorti indépendamment. Et non ce ne sont pas des épisodes d’une heure trente, ce sont bien des épisodes d’une trentaine de minutes…
Là ceux qui ont joué au jeu doivent se dire « Mais donc ça fait seulement 5H30 d’animé ? Mais toutes les cinématiques du jeu mises bout à bout font plus que ça non ? » et la réponse est oui… Vous la sentez venir la catastrophe ?



Cependant, afin de ne pas nous faire de mal trop tôt, je vais commencer par les points positifs.



2. Points positifs

=> Disons-le tout de suite parce que ça saute aux yeux : cet animé est très beau visuellement. Les dessins sont magnifiques et fidèles au jeu, les jeux de lumière sont très bien faits…

=> L’animation est elle aussi de très bonne qualité.

=> Enfin, la mise en scène est elle aussi très bien faite et parvient à bien faire ressentir le stress, la détresse et l’intensité des situations.

Et… Désolé mais c’est tout pour moi. Certains voudraient sans doute rajouter des choses comme les musiques ou les relations entre personnages, mais je vais expliquer pourquoi, selon moi, ça n’est pas bon.




3. Points négatifs



A. Problèmes annexes

=> La première chose qui frappe, même si c’est un détail, c’est que les voix ne sont pas celles des doubleurs originaux. C’est un détail mais c’est un défaut, surtout pour une adaptation sortie si peu de temps après le jeu.
=> L’autre chose qui saute aux oreilles, et qui là est beaucoup plus grave, ce sont les musiques : pas une seule des musiques du jeu n’a été reprise. Je dis que c’est grave pour deux raisons : premièrement, elles ont été remplacées par des thèmes beaucoup moins nombreux, construits et originaux.
Et deuxièmement : c’est une adaptation… Et c’est grave de ne reprendre aucun élément sonore de l’œuvre originale dans une adaptation. Le son c’est comme le physique des personnages : ça fait partie intégrante de l’identité du jeu. Ne reprendre aucune musique, c’est presque aussi grave que si on avait remplacé les personnages par d’autres. Surtout quand les musiques sont aussi bonnes et adaptées que dans le jeu.



B. LE gros problème et ses conséquences

Une fois ces défauts mineurs cités, il est temps maintenant de parler du problème numéro UN de cet animé. Ce problème qui en fait autant une mauvaise série qu’une mauvaise adaptation, ce truc qui gâche tout…
J’ai nommé : LA NARRATION.
J’ai décidé de traiter ce point à part car il entraine à lui seul une foule de choses qui gâchent totalement l’animé.
A la décharge des gens qui l’ont fait, je pense qu’ils ont fait de leur mieux avec ce qu’ils avaient. Mais la production ne leur a tout simplement pas donné les moyens de bien faire : quand ils leur ont demandé de traiter l’arc Sylvarant en seulement quatre épisodes, le résultat ne pouvait qu’être mauvais. Et ça ne s’est pas arrangé quand ils leur ont demandé de faire Thethe’alla, et United Words, qui sont beaucoup plus longs dans le jeu, en aussi peu d’épisodes.
Il y a donc de gros changements dans l’histoire. Soyons clairs : il n’est pas nécessaire qu’une adaptation suive à la virgule près le matériau d’origine. C’est même le contraire : une adaptation c’est l’occasion de corriger certaines erreurs ou maladresses de l’histoire de base, mais c’est surtout l’opportunité de présenter les choses d’une autre manière, de développer certaines choses qui ne l’étaient pas ou peu dans l’œuvre originale, de faire ressentir certaines choses différemment…
Mais là ce n’est pas de ça qu’il s’agit.
 
Mais en quoi est-donc une telle catastrophe ?

=> Pour commencer : on sait que Kratos est le père de lloyd à la fin de l’épisode 1 : on l’a vu prier sur la tombe d’Anna (la mère de Lloyd), et Lloyd a entendu le fantôme de sa mère lui dire « protège ceux qui te sont chères », que Kratos entend également à la fin de l’épisode. Et si vous ne l’avez pas vu parce que vous n’étiez pas attentifs rassurez-vous : on insiste encore bien là-dessus dans les épisodes suivants.
C’est inadmissible…
L’une des plus grosses révélations de l’histoire… Et elle est gâchée à l’épisode 1…


=> Mais surtout toute l’histoire se fait à marche forcée, ce qui ne laisse pas le temps d’amorcer les choses ni de les laisser se mettre en place.

Cela se ressent particulièrement durant les combats : si le combat contre le premier boss, celui du sceau du feu (oui dans l’animé c’est bien le premier boss, on va en reparler), dure 1m30 – ce qui est déjà peu – celui contre le boss du sceau du vent ne dure que 30 secondes, et contre celui du sceau de l’eau… 3 secondes (oui j’ai compté). C’est d’autant plus frustrant vu la qualité du dessin et de l’animation.

Un autre exemple : Génis et Raine découvrent Mithos blessé dans les rues de Flanoir à la fin de l’épisode 8. Dans le jeu il se passe un moment avant que l’on découvre qui est vraiment Mithos, ce qui fait que l’on ressent effectivement une trahison. Mais là il faut moins d’un demi-épisode! Ce ressort narratif ne marche donc pas (d’ailleurs on a l’impression qu’ils connaissent Mithos depuis moins d’une semaine, on comprend donc mal comment ils ont pu autant s’y attacher pour être effondrés par sa trahison).


=> Certains me diront que s’il y a moins de combats, c’est pour laisser plus de place au développement des personnages.
Je veux bien admettre que c’était peut-être l’intention, mais dans tous les cas moi ça me semble également raté.
Avez-vous réellement l’impression que les relations, en particulier la relation Lloyd-Colette, est plus développée, ou avance d’avantage, dans l’animé que dans le jeu ? Pas moi. C’est même encore pire vu qu’on a moins de dialogues. Et on ne les a toujours pas vu s’avouer leur amour…
La relation Kratos-Yuan est un peu plus développée vu qu’on assiste à quelques discussions entre eux (oui les combats sont sympas, mais ça ne développe pas la relation), cependant c’est incohérent : Yuan dans l’animé n’a jamais été membre du Cruxis, il a donc simplement disparu après que Mithos ait séparé les mondes, et personne ne semble s’en être inquiété ni avoir suspecté qu’il soit le chef des renégats...

=> Par ailleurs les relations et caractères de certains personnages ne me semblent pas respectés. Lloyd et Colette paraissent beaucoup plus tactiles que dans le jeu par exemple (j’aurai pu comprendre si c’était à la fin, mais là ça nous est présenté ainsi au début de l’animé). Zélos et Sheena semblent aussi beaucoup plus proches (personnellement je n’ai jamais cru à ce couple, Zélos étant un coureur de jupons qui aurait bien du mal à s’adapter aux coutumes de Mizuho, et je doute qu’il plaise au chef, et ça n’est pas le fait d’être gentil une paire de fois avec Sheena qui la rendra amoureuse, on est pas dans un mauvais shoujo, mais ça n’est que mon avis).
Zélos est d’ailleurs beaucoup moins développé puisque sa relation avec Sélès (sa demi-sœur) est totalement passée sous silence… Quant à Génis, il a complètement perdu son côté super-intello et petite teigne très timide face à Préséa (sans compter son côté peureux qui le submerge parfois dans le jeu) pour devenir lisse...

=> Un autre défaut qui apparait est que l’on ne voit guère les personnages développer leurs compétences de combat, et on ne les voit pas du tout changer leur équipement. Dans le jeu les armes au moins changeaient (pas les armures, mais je pense que ça aurait été trop compliqué, et puis on aime voir nos personnages, pas comme dans Skyrim), mais là rien du tout. Le rythme étant très rapide c’est encore plus déstabilisant : on a l’impression que les personnages se retenaient contre les premiers ennemis et qu’ils maitrisaient déjà toutes leurs techniques, même les attaques ultimes, au départ…

=> Ensuite l’histoire a été tellement raccourcie qu’elle en devient incohérente et que beaucoup de choses sortent de nulle part, au point que je doute que quiconque n’ayant pas fini le jeu ne comprenne la fin de l’animé. Des choses à la fin sortent littéralement de nulle part, comme l’invocation de Luna (esprit originel de la lumière, qui n’a jamais été présenté dans l’animé et dont on n’a pas vu le pacte), les attaques ultimes des personnages (alors qu’on ne les a vu lancer que quelques attaques de base jusqu’ici), le fait qu’il faut modifier le corps de Colette pour le rendre compatible avec Martel, le sceau d’Origin...


Mais le pire est que certains points clés de l’histoire (tant pour le récit que pour la psychologie des personnages) ont été tout bonnement supprimés.

Exemple : Marble a été supprimée.
Petit rappel de l’histoire : au commencement, Marble est prisonnière de la ferme humaine à côté d’Isélia. Depuis quelques temps Génis s’est lié d’amitié avec elle et lui apporte en secret de la nourriture. Malheureusement Marble se fait surprendre à ne pas travailler et les désians commencent à la fouetter. Lloyd et Génis tentent de la secourir discrètement, mais se font voir et sont contraint de tuer des gardes pour s’enfuir.
C’est cette attaque des gardes de la ferme humaine par Lloyd et Génis qui provoquera l’assaut sur Isélia et la destruction du village en représailles. Lloyd et Génis seront bannis pour cela, mais surtout ils seront contraints de tuer Marble, transformée en monstre et lancée contre eux par les désians.
La mort de Marble aura un énorme impact sur la psychologie des deux personnages, en particulier Génis qui sera hanté tout au long du jeu par cet évènement, en reparlera régulièrement et se lancera dans la bataille finale en disant « pour qu’il n’y ait plus de victimes comme Marble ».

Et bien ce personnage a tout simplement été supprimé.
Ce qui au passage cause un trou dans l’histoire : sans l’histoire de Marble, les désians n’ont plus aucune raison d’attaquer Isélia. Dans l’animé ils attaquent donc le village parce que… Parce qu’ils sont méchants, je ne vois que ça.


=> L’attaque d’Isélia me servira justement de transition pour aborder mon dernier point : les scènes de n’importe quoi.
Je vais ici décrire certaines scènes qui m’ont donné envie de hurler et que je ne peux pas qualifier, je vais donc simplement vous les décrire.

Lors de l’attaque d’Isélia, Lloyd se bat contre Forcystus. Bien entendu il se fait massacrer.
Pour le finir, Forcystus lui tire dessus avec le canon de son bras.
Ce qui provoque… Une explosion de la taille du village… Très Dragon Ball…
Lloyd se retrouve ensuite à flotter dans l’éther (au bord de l’inconscience visiblement), et voit le fantôme de sa mère…
Son exsphère balance ensuite un éclair sur Forcystus ce qui met ce dernier hors de combat, et les désians se replient…

Oui oui : c’est bien l’exsphère de Lloyd qui balance un éclair qui blesse gravement Forcystus.
Que dire de plus ?


Bah simplement que si Préséa et Zélos ont bien des exphères, Régal, Sheena, Raine et Génis n’en ont pas (dans le manga on apprend que Sheena a le sien près de son cœur, Raine sur la cuisse et Régal sous ses menottes. Quand à celui de Génis, il est sur sa main et est visible tant dans le jeu que dans l’artbook).

=> On se demande dès lors bien comment fait Régal pour la deuxième scène : celle où ils sont sur des ptéroplans et combattent des dragons.

Lloyd, Régal et Préséa font alors des bonds de plusieurs centaines de mètres dans les airs, et coupent en morceaux des dragons de 20 mètres (heureusement que ce n’était pas aussi facile dans le jeu ^^), puis re-sautent… Pour en découper d’autres et à la fin ré-atterrir sur leurs préroplans.

=> Ils refont la même chose pour combattre les anges à la fin, ce qui donne lieu à des scènes…
Comme Préséa utilisant son attaque ultime (elle frappe le sol de sa hache et provoque une grosse explosion) dans les airs…
Ou Lloyd dégommant une dizaine d’anges d’une seule attaque Bête fendant les airs…


Il y a également quelques faux-raccords, comme Lloyd et Génis défonçant la porte dans la Tour du Salut pour trouver Mithos, porte qui sera miraculeusement reconstruite dans les secondes qui suivent et qu’ouvriront les autres pour les rejoindre.

=> Ou encore le collier que Lloyd offre à Colette…
Rappel : ce collier est censé servir de serti-rune, empêchant le cristal du Cruxis de Colette de lui enlever toute sensation et émotion. On voit clairement que celui de Préséa enserre son exphère (comme tous les certi-clés que l’on voit). Mais Lloyd offre à Colette un collier qui semble contenir une exphère, et le simple fait qu’elle le tienne à la main semble suffisant pour qu’il agisse. Il n’apparaît d’ailleurs jamais à son cou en dehors de la scène ou Lloyd le lui offre.



4. Conclusion

Cet animé est donc non seulement une mauvaise adaptation (univers et histoire pas respectés, pas plus que les personnages, leurs caractères et leurs histoires, pas même l’ambiance sonore…), mais c’est même une mauvaise série en elle-même (incohérente, au rythme beaucoup trop rapide…).
C’est un formidable gâchis qui me laisse un goût amer dans la bouche, car il y avait vraiment la matière pour faire une excellente série. Il aurait suffi de faire une vingtaine d’épisodes, comme pour une série normale (et comme pour Tales of the Abyss), pour corriger la plupart des défauts (bon d’accord, pas la révélation que Kratos est le père de Lloyd balancé à l’épisode 1). Mettre un peu plus de combats (c’est quand même une des bases du jeu), et surtout approfondir les personnages, leurs relations et caractères à travers des scènes de la vie courante (il y a une tentative avec la scène dans la taverne de Flanoir, mais c’est bien trop peu).

Et ça me rend vraiment triste.
J’espère donc qu’un jour ils reprendront ce super jeu pour en faire une bonne série.
En attendant j’espère ne pas vous avoir trop déprimé, ni avoir été trop sévère, et je vous dis à la prochaine.





Critique rédigée pour ToS by Lina parHrothrax

 



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