Chapitre 3 : Un éclat de vérité.
 



Son corps était grandement affaiblie, elle peinait à ramener ses compagnons à l’auberge où ils logeaient, ses bras étaient presque sans force et ses épaules la faisait souffrir. Cependant son esprit n’était pas affecté par toutes ces broutilles physiques. Il allait et venait, comparait, fouillait au plus profond de sa mémoire, émettait des hypothèses pour les éliminer l’instant d’après. Et puis cette aiguille de l’horloge, lente si lente.

Enfin l’heure, elle s’étonna de cette fille qui la dévisageait dans le miroir. Une fille de taille moyen avec des vêtements particulier une coupe de cheveux compliqué et un air si calme. Une façade en somme sociale et souriante masquant tant d’émotions et de blessure. A ce moment elle eut un flash, elle se rappela la période particulièrement dure de son enfance, celle de ses dix ans, anniversaire maudit pour Mizuho. Zélos se trouvait déjà là, il buvait un verre tranquillement comme si de rien n’était. Sa décontraction, son insouciance faisait peur chez un homme qui avait trahi ses amis, il y a même pas trois jours. Un masque ou un cœur de pierre ?

- Tiens donne ce contrepoison à Raine. Dans peu de temps tous tes amis seront remis sur pied.
-Tu n’as rien d’autre à dire ?
-J attend que tout le monde soient réveillés. Quand ce sera fait dit leurs de me rejoindre. J’ai une ou deux choses à vous dire.


En effet une fois le professeur rétablie, les petites blessures des un autres furent vite guérit. Ni leurs corps douloureux, ni ce qu’ils avaient vu ne pouvaient les convaincre. La vérité est parfois beaucoup plus incompréhensible que le mensonge. Le mensonge est conçu dans le but d’être cru, la vérité est belle, cruelle. La candeur et la maladresse de la jeune fille manquait terriblement au groupe. Après un long moment de silence ; ils descendirent, Lloyd fut le dernier a rentré. Tout ce passa en un instant, personne n’avait compris l’action qui c’était passé mais Zélos avait une épée sous la gorge et il était fermement plaqué contre le mur.


-Tu es colère contre moi ? Pff on dirait un enfant privé de son jouet préféré, qui ne sait pas comment se défouler. A croire que la colère est pour les naïfs et la haine pour les réalistes. Tu crois me faire peur ? Tu n’as pas comme moi gouté toute les saveurs de ces émotions destructrices. Vas-y transperces moi avec ta lame, enfonce là dans mon cœur avec un plaisir sadique ! Mais bon vas-y tue moi, je risque de passé un mauvais moment je te l’accorde mais ceux qui restent sont les plus à plaindre. Si je meurs qu’adviendra-t-il de ta chère Colette. Je crois que le record de survie sans eau c’est de trois jours mais je parie qu’elle ne tiendra même pas une seule journée
-Ferme là enflure rends moi Colette tout de suite !
- Tu n’es pas en mesure de me donner des ordres et tu oublies que c’est seulement parce que je l’ai voulu que tu as réussi à mettre ton sabre là où il est. D’ailleurs ce n’est pas TA Colette si je dois rendre quelque chose, c’est la liberté de Colette. Arrête de croire qu’elle est à toi, tu la rendras plus heureuse.
-Ne joue pas sur les mots Zélos, siffla Lloyd entre ces dents, les mots ne sont pas importants comparé à la souffrance que tu m’infliges conclut le jeune homme d’une voix triste.
-La souffrance, pauvre petit, bienvenue dans le monde réel.

Quand tu t’énervais parce que ton père te grondait pour tel ou tel chose.
Je haïssais déjà le monde
Quand tu arrivais à peine à soulever une épée.
Une dizaine d’adultes avaient déjà succombé sous ma lame.
Quand tu savais que Génis et Colette étaient tes amis.
Je savais déjà que j’étais seul.

Au faite peux-tu me montrer l’état de l’armure que tu portes sous ton habit ?

Lloyd enleva son habit rouge et fut surpris de voir que son armure était très endommagé : il y avait en plein milieu, à l’endroit où Zélos avait frappé, une sorte de cratère, point du quelle de longues fissures partaient divisant la plaque d’acier en plusieurs morceaux.

Te rappelles-tu de ce que je t’ai dit quand je t’ai fait ça ?
-Tu m’as dit que je ne devais pas parler de chose que j’i…. La phrase resta en suspension, se remémorant la rage de l’élu, Lloyd fit un pas en arrière.
Trop peu et trop tard, Zélos s’était élancé et il porta un violent coup de coude dans le flan de Lloyd.

- Et pour info des mots ont ruiné ma vie. Le jeune homme qui essayait tant bien que mal de se relevé reçût un coup de pied dans les côtes. La personne ici présente qui est la mieux placé pour me comprendre est la seule demi-elfe.

- N’appelle pas ma sœur comme ça ! Et arrête de dire n’importe quoi ! Intervint Génis

- Je m’en fiche, elle peut s’appelé Raine, chaise ou table cela ne change rien au fait que vous êtes des deux sangs. Tu crois que les mots ne sont rien ? Et si Lloyd disait que tu es un répugnant demi-elfe indigne de fréquenter quelqu’un d’aussi bien qu’un humain. L’expression de ton visage suffit comme réponse. Enfin je suis venu pour vous dire deux choses. La première est que je vais répondre à une seule de vos questions et la deuxième suivra dans la foulée.

Préséa se chargea de posé la question qui brulait sur toutes les lèvres. « Pourquoi nous as-tu trahi, nous qui sommes tes amis » articula-t-elle d’une voix pleine de sanglots.
- Mes amis, vous ? Vous ignorez tout de moi ! Personne ici n’a jamais essayé de comprendre. Je ne peux donc pas vous considérer comme des amis. Et vous non plus vous ne devriez pas me prendre pour un ami. Vous ne vous êtes jamais posé la question « Comment Yggdrasil nous a trouvé dans les mines ? »
-Tu es un agent double !
-Vous pouvez me tuer mais ne m’insultez pas.
- …
-Sans avoir un complice à l’intérieur du groupe comment Yuan aurait pu organiser la charmante petite réunion de famille l’autre nuit ?
- Tu as toujours été idiot mais je pensais que dans le fond, on pouvait compter sur toi remarqua Sheena
-Tu n’as toujours pas répondu à ma question, reprit courageusement Préséa.
-C’est évident tout ce que je veux c’est vivre une vie amusante de plus votre projet de vous opposer à maître Yggdrasil est voué à l’échec. Je me range toujours du côté du plus fort mais je vais vous laisser une chance. Si dans dix jours vous devenez suffisamment fort pour me battre alors je changerai peut être d’avis. Je vous dis donc à dans dix jours !
Et Zélos sortit tranquillement de l’auberge
-Tu crois que je vais te laisser partir comme ça ? Tu vas subir ma tempête de glace
Une tempête s’abattu sur l’élu de Thesse’alla cependant une boule de feu flamboyant se forma autour de la cible qui continua tranquillement sa route.






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